
Les réseaux routiers performants
L'Afrique accuse un retard important sur le reste du monde, pour tous les aspects des infrastructures (quantité, qualité, coût et accès). En 1997, il y avait en Afrique (Afrique du Sud non comprise) 171 000 kilomètres de routes goudronnées, soit environ 18 % de moins qu'en Pologne, pays à peu près de la taille du Zimbabwe. Alors que les efforts de construction des autoroutes transafricaines se poursuivent, la qualité des routes existantes se détériore.
En 1992, environ 17 % des grandes routes de l'Afrique subsaharienne étaient revêtues, mais en 1998, ce chiffre était tombé à 12 %, note la Banque mondiale. Aujourd'hui, plus de 80 % des routes sans revêtement ne sont qu'en assez bon état, et 85 % des routes secondaires rurales sont en mauvais état et ne peuvent pas être empruntées pendant la saison des pluies. En Ethiopie, 70 % de la population n'a pas accès à des routes praticables par tout temps.
Dans de nombreux pays, les routes sont concentrées dans les zones urbaines ou autour des ports de mer (elles ont été construites à l'époque coloniale pour expédier des produits agricoles à l'étranger). Les routes qui relient des pays voisins au sein d'un réseau routier régional sont beaucoup moins nombreuses
En 1992, environ 17 % des grandes routes de l'Afrique subsaharienne étaient revêtues, mais en 1998, ce chiffre était tombé à 12 %, note la Banque mondiale. Aujourd'hui, plus de 80 % des routes sans revêtement ne sont qu'en assez bon état, et 85 % des routes secondaires rurales sont en mauvais état et ne peuvent pas être empruntées pendant la saison des pluies. En Ethiopie, 70 % de la population n'a pas accès à des routes praticables par tout temps.
Dans de nombreux pays, les routes sont concentrées dans les zones urbaines ou autour des ports de mer (elles ont été construites à l'époque coloniale pour expédier des produits agricoles à l'étranger). Les routes qui relient des pays voisins au sein d'un réseau routier régional sont beaucoup moins nombreuses
Difficultes Financieres
A mesure que les initiatives d'intégration régionale prennent de l'ampleur, on étudie divers moyens de résoudre les problèmes de transport. La construction d'infrastructures exige, au départ, d'importants investissements en capitaux, ainsi que des frais constants d'entretien et de gestion. "La plupart des gouvernements africains ne sont pas en mesure d'assumer de telles dépenses à une échelle suffisante", note M. Button. Par conséquent, ces dépenses sont souvent en grande partie prises en charge par des organismes internationaux.
Des estimations grossières montrent qu'il faut entre 18 et 25 milliards de dollars par an pour disposer d'infrastructures dignes de ce nom en Afrique. Le continent n'investit pour l'instant que 5 milliards de dollars chaque année.
Quelques Solutions Adoptes
Certains pays ont trouvé des moyens novateurs de lever des fonds en réunissant l'Etat et le secteur privé au sein de partenariats. En Afrique du Sud, le BOT et le FROM font appel à des financements privés pour planifier, construire et entretenir des routes. Une fois les routes construites, les opérateurs privés perçoivent des frais de péage qui leur permettent de récupérer leurs coûts et de réaliser un retour sur investissement raisonnable avant de transférer le projet à l'Etat.
Dans d'autres régions d'Afrique, des fonds routiers contrôlés par des commissions semi-publiques ont été établis. Ils sont gérés de façon indépendante et sont assujettis à des audits externes. Des automobilistes siègent à la commission. L'argent vient des frais d'immatriculation des véhicules et des droits de péage et les travaux sont confiés à des entrepreneurs privés.